Robert Keller provoque, le 16 avril 1942, un défaut artificiel sur le câble Paris-Metz et, sous couvert de réparation, met en place l'opération de dérivation. Celle-ci aboutit a une villa de Noisy-le-Grand ou plusieurs opérateurs parlant la langue allemande se gelaient pour rédiger des comptes rendus d'écoute. La "Source K" est désormais en place.

L’ingénieur Robert Keller a réussi à mettre au point une technique pour dériver les câbles téléphoniques sans que les mesures effectuées aux extrémités ne puissent déceler la fraude. Pendant cinq mois, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, toutes les conversations ennemies sont recueillies par des opérateurs qui enregistrent les directives adressées à leurs représentants en France par Goering, Keitel, Jold, Goebbels, Donits… et même Hitler lui-même. Soixante-dix grands circuits ont été dérivés et mis au service de la Résistance et des Alliés. Pour cela, il fallut rechercher des locaux propres à installer des postes d’écoute dans le voisinage des lignes téléphoniques à longues distance de l’ennemi. A cet effet, d’importants travaux de terrassement et de forage ont étés effectués sous la direction de Keller, dit le Lion. Cette mine, on l’appela la source K, mais elle finit par être découverte et Robert Keller fut arrêté le 25 décembre 1942, puis déporté à Bergen Belsen où il mourut en 1945.

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Robert Keller
1899-1945

Roger Rouxel
Les Mystères
de la source K

Dossiers d'Aquitaine

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